Drôles de gueules - théâtre masqué

Drôles de gueules est un spectacle mêlant des masques balinais (les bondres : clowns, paysans, villageois ou personnages populaires), des masques de Sulawesi (Indonésie) et des masques de la commedia dell’arte italienne.



Le point de départ de cette aventure théâtrale n’est pas un texte, un conte, une forme particulière, mais le masque. L’histoire n’existe pas, nous sommes dans l’instant, dans l’invisible, le rien. Nous sommes parti vers l’inconnu, en faisant confiance aux masques et aux improvisations.
Ce qui m’intéresse, c’est la combinaison des genres, c’est pourquoi j’ai choisi de mettre dans le même spectacle des masques balinais (les bondres : clowns, paysans, villageois ou personnages populaires), des masques de Sulawesi (Indonésie) et des masques de la commedia dell’arte italienne.
Les deux traditions de théâtre masqué, nées il y a plusieurs siècles à deux extrémités de la planète, ont en commun des gestuelles et des personnages codifiés et stylisés. Elles sont inimitables l’une comme l’autre dans l’art de la pantomime, du grotesque et de la dérision, et laissent de la place à l’improvisation. Nous avons conservé ses caractéristiques et nous en sommes inspiré librement.
Fabrice Taponard, metteur en scène



Deux personnages étranges se rencontrent, se marient et divorcent en dix minutes ; un chasseur de buffle multicolore magique rencontre Hakim, un naïf paysan algérien ; un juge ivre de pouvoir arrange les histoires à son gré ; un intellectuel pédant nous révèle le secret des colombes ; une “racaille” et un sans-papier cherchent désespérément à s’en sortir...
Le spectacle aborde pêle-mêle, avec dérision et sans retenue, des thématiques contemporaines
mais néanmoins universelles telles que l’échec du mariage (et le succès du divorce), l’hypocrisie dans les relations amicales, la tromperie généralisée, le problème de l’immigration en france, l’inactivité qui devient un poison...

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